le Bal de l'Internat des Hopitaux de Paris

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Le bal de l'Internat 1913

par Taupin



Taupin
Taupin

le bal de l'internat
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Titre

 

... Le Bal de cette année, comme caractéristique, a offert aux yeux le spectacle d'un délicieux Paradis de Mahomet. il se résume en une amusante et énorme protestation contre une certaine circulaire administrative, taquine et peu galante : songez qu'il ne s'agissait rien moins que de l'interdiction de toute présence féminine dans les salles de gardes.
....... C'est à ce veto que le bal dut son principal relief. On apporta des efforts tout spéciaux à l'édification des loges, où s'en donna à coeur joie une critique malicieuse contre Ba... l'auteur de la circulaire. Le plus piquant, c'est qu'on put constater la quantité prodigieuse et le grand charme de l'élément féminin prohibé. Ces délicieuses partenaires furent fétées, acclamées et aimées par nos joyeux Internes et Externes, autant que fut conspué, honni et détesté ce chagrin Ba...., du cousinage d'Anastasie-Bérenger. Et contre le lugubre censeur, les dames firent écho. Ne les avait-il pas empechées de danser en rond autour des tables diurnes et nocturnes, des jadis si accueillantes salles de gardes?...
....... Mais procédons par ordre, pour chanter les hauts faits des internes et artistes pendant les diverses périodes du Bal. Voici la première. On se met gravement mais joyeusement, à la recherche d'une idée pour la composition d'un cortège et d'une loge. Si la salle de garde est peu nombreuse ou a rassemblé peu d'adhésions, on renoncera au premier et on se contentera de la seconde. La gaité est à l'ordre du jour. Dans ce monde de travailleurs, le Bal est une trève dans le labeur de l'année; c'est le moment où les camaraderies se nouent et s'affirment, plus franches, plus ouvertes; pendant des jours et des nuits, les internes vivent rapprochés, oubliant les rivalité de métiers, les tracasseries de service. Le contact des artistes, collaborateurs des grands projets de la fête, ajoute à l'entrain de cette belle jeunesse. Ce sont des heures d'abandon exquis, de bavardage fou, de rire débridé. O le bon rire éclatant et sonore, qui salue les imaginations saugrenues, les idées droles, les conceptions fantaisistes!
....... Vraiment, y-a-t-il là matière à irriter les barbes grises ? Et les jolies femmes qui apportent en salles de garde le charme de leur peau fraiche et de leur sourire sont-elles de si grandes coupables ? Quelqu'un l'a pensé cependant, de qui la jeunesse sans dout fut revèche... Et cela nuisit quelque peu - pas trop- à la gaité des préparatifs. Ah! M. Ba..., cherchez dans la cendre des heures : il est impossible que l'évocation de vos vingt ans, si austères qu'ils fussent, ne fasse pas remonter en votre esprit quelque souvenir rose et battre votre coeur de quelque émotion dépassant un peu le tiré au cordeau de vos prescriptions d'aujourd'hui ? N'écartez pas le gracieux souvenir; dites vous qu'il faut que jeunesse se passe. La vie n'est elle pas assez morose ? Lisez Villon, M. Ba..

 

Qui ne m'entend n'a suivi les bordeaulx,
Soient frittes ces langues envieuses :

Ne soyez pas fou de sagesse et dites-vous que, si la jeunesse est folle, elle devient souvent sage à force de folie, et que c'est là, somme toute, la bonne manière.
....... C'est comme à Cochin-Ricord et à la Maternité que, cette année, nous collaborames [fig1]. Pour nous aussi, artistes, c'est une joie de nous retrouver dans un milieu d'Internes, tous charmants et pleins d'esprit. Nous étions un groupe où certains étaients de qualité : en tete, en effet, nous avions les maitres Charles Toché et Isabey; puis c'étaient les peintres Chanson, Charpentier, Henry-André; les sculpteurs Barou, Baudot, Maës. On s'était arrété pour sujet de loge et de cortège, à l'idée de la "Ligue contre le mal de mer". Ricord, devenu annexe de Cochin, était interressé à la question pour les mères "mises à mal" (A toi, Jean Bobrie de la Rochelle!); la maternité se ralliait au meme "cry" pour les "mères mises à bien". C'est pour la première fois que la Maternité, maison et école d'accouchement, était représentée au Bal de l'Internat. Voici [fig3] la bannière que porta triomphalement son réprésentant, l'excellent copain Henri Vignes. Le milléssime y indique que l'année 1913 fut particulièrement em...., au point de vue de l'appel avancé des jeunes conscrits sous les drapeaux. Dans les conditions nouvelles, le foetus militaire ne deviendrait il pas le rève de nos gouvernants ? n'arrivertont ils pas à le prendre à l'huis du four ?..
....... La bannière de Cochin, du Cochin d'à présent, montre l'abbé-fondateur sous un nouvel aspect; l'auguste personnage est représenté selon l'esprit actuel en aéroplane. Et quel aéroplane! [fig4] Et quel moteur ! Mais chut ! souhaitons à nos amis les Internes d'avoir toujours à leur disposition, dans quelque coin de leur salle de garde, le bon soufflet de la Vénus Callypige ornant leur bannière ! Hélas ! Les temps sont durs, et , cette année les salles de garde ont été trop exclusivement réservées aux invités du sexe fort. De toute antiquité, cependant, la lumière et la joie d'un festin, n'est-ce pas la femme, de notre archi grand mère Eve à Mme X ..., en passant par la belle Hélène, Cléopatre et "tutu" quanti ?
.......
Cette proscription des femmes en salle de garde est due à une cause bien minime et fluide.... Faut il l'évoquer?... Eh bien! ce fut un pauvre petit pipi, tombé dans la rue d'une fenetre de Cochin à la faveur de la nuit. On dit qu'il chut malencontreusement sur un képi. O néfaste insigne de l'autorité! pourquoi le hasard fallacieux te mena-t-il sous cette gargouille si ténue et improvisée? Et toi, pauvre petit ruisseau eusses tu cru qu'il put venir de toi si large rivière ? et que cette rivière, cette année, se transformat en tel torrent... de récriminations et d'injures? L'an passé, ils étaient trois bonzes censeurs, Bo, Cu, Ba. Le dernier fut trop blagué, si bien que cette fois, à lui seul, il devint féroce. Le grand Pontife de l'A.P., qui par fonction et de par son nom, ne manque pas de mesure, se montra compatissant aux suppliques des salles de garde; de meme, Bo et Cu se souvinrent de leurs années de jeunesse et sourirent. Seul Ba.. demeura inexorable. Aux plaintes des Internes protestataires, aux lamentations des petites femmes gentilles, il répondit quand meme par une Saint-Barth...élemy de ces mignonnes.
....... Il faut constater cependant, que quelques salles de garde virent leur diner du Bal, fleuri de gentil minois : Bicètre, Les Enfants-Malades, Trousseau, etc. Mais des Directeurs firent respecter l'ordonnance avec rigorisme. Ce fut alors plaisir des dieux que d'arriver à glisser en fraude quelque petite amie. Meme dans la forteresse de toutes les vertus et de la rue Ambroise Paré, il vint une jolie, gracieuse et combien artistique dame. Oui, pends toi, Fortis, avec ton cordon de Saint-Francois! Mais, surtout, ne t'en prends pas à ton pauvre cerbère nocturne. S'il laissa passer sans sourciller le beau petit mahométan en route pour le paradis du Prophète (vulgo, salle à manger des Internes), un autre cerbère, bien plus averti, y fut pris pareillement et fit le jeu inverse à l'entrée de Bullier. En vain notre musulman frauduleux offrit au Président du Comité, Vaudescal, le laisser-passer de rigueur. Il lui fallut.... O la jolie carte de dame, ronde, fière, blanche, avec une pointe rose!...
....... Ailleurs on vit arriver, avec une mine innocente, de mignons télégraphistes, porteurs de petits bleus de fantaisie et ..... d'autres plus réelles petites choses roses. Dans beaucoup d'autres hopitaux, d'où Graces et Ris demeuraient proscrits, on émigra tout bonnement de la salle de garde. Il y eut des agapes sur le trottoir, devant l'Hotel Dieu.
....... Cochin demanda l'hospitalité à son voisin d'en face, le docteur Madeuf, dans son Médical-Hotel. Salle superbe et heureusement très grande, car on devait etre soixante dix et on fut le double. Le docteur Madeuf fit bien les choses. Quant aux dindes truffées, aux vins de Bourgogne et de Champagne, tout cela traversa la rue... Diner à grand orchestre où Henry-André, selon son habitude, hurla aussi fort que faux. L'élément féminin était représenté brillament : Margot, la Mère abbesse, tronait, muée en impératrice de Byzance. Ses filles l'avaient suivie, resplendissante garde d'honneur, joliment déshabillées de résilles à grands losanges ....
....... Mais fuyons le tintamarre de cette bacchanale-kermesse et revenons en arrière, aux préparatifs des cortèges et loges de l'hopital Cochin. Cet hopital-phénix renait de ses cendres, mais cette résurrection n'est pas achevée. Ce fut dans l'ancienne salle de garde de Ricord qu'en attendant beaucoup mieux, les Internes se réunirent et commencèrent l'enfantement laborieux et joyeux des projets pour la fête. Quant à leur exécution matérielle, on y procéda dans d'anciennes salles, sous la présidence du bon maitre Toché. Ces ateliers de fortune d'un pittoresque inattendu, avec leurs énormes poutres verticales soutenant les plafonds. Toché travaillait allégrement à une superbe toile de fond destinée à la loge future, sans se soucier le moins du monde des étais vétustes et d'un écrasement possible. Sa toile fut superbe d'allures et bien dans la note du haut style décoratif vénitien. L'oeuvre du Tiépolo moderne qu'est le maitre Toché constituera une décoration splendide pour la future salle de garde des internes de Cochin.Plus tard, quand ceux-ci seront devenus des Fossiles, les jeunes gens qui auront pris leur place pourront dire, en pensant à leurs prédecesseurs de 1913 : -"ils devaient etre de chics types pour qu'un maitre soit venu leur faire une si belle chose." Et ces internes de demain auront raison. Las salle de garde de Cochin, en cette année 1913, n'est composée que de bienveillants et gentils camarades, dont l'économe Percepied n'est pas le moins aimable.
....... Pour encadrer l'oeuvre de Toché, Isabey composait le portique qui devait etre placé devant. Notre gravure [fig6] n'en peut donner qu'une impression très imparfaite, car le charme de sa couleur était intense, ayant allure de décoration persane. Cet encadrement de tout premier plan rejetait bien au fond de la loge la superbe toile de Toché, représentation du Temple de Poestum. Tout devant un rutilant, un rutilant centaure, à la Tiépolo [fig5], invite Sapho à bien vouloir venir jouer un petit air, -toujours à la Tiépolo- "suonare del fiuto".
....... Et l'on oeuvrait au milieu des beuveries et des chansons... Le jour le plus écrasant fut le dernier. Comme chaque année, rien n'est pret, ni les costumes, ni les soupers. Et il faut construire la loge à Bullier, tandis que les jeunes agonisent sur deux questions dans la salle du Concours.
....... Le soir arrive... On est harassé, mais tout est enfin en place. Ceux qui viennent de concourir ne demandent qu'à n'en plus parler; ceux qui viennent de Bullier affirment la loge sans rivale. Les chars sont en ligne... tout va bien : A table!
....... Nous avons déjà décrit ce que furent les festins, à Cochin particulièrement.
....... Après , ce fut le départ pour Bullier, la bruyante débandade dans les rues, sur les boulevards, dans le Métro, dans les tramways, avec des cris de guerre, des chants, et, deci, delà, quelques titubations bon enfant.
....... L'entrée au Bal est triomphale, bien entendu : la foule est là, les autos, les voitures, dans la lumière crue de la façade; on se précipite, on arrete tout, on se reconnait, on crie, on embrasse, on pince; enfin on donne sa carte, et, dans un flot torrentiel, on est jeté dans la salle. Quelle foule! quel vacarne ! c'est un mugissement continu, martelé d'un piétinement incessant. Tous les tapages se perdent en lui, et la musique de l'orchestre, en face de cette puissance, monte grele, criarde et discordante. Avançons dans la cohue. Tous sont là, les jeunes, les anciens, les futurs Internes et les Fossiles. Il y en a que l'on ne revoit que là, tous les ans; fidèles à la tradition, de tous les coins de province ils viennent revoir les camarades et revivre une nuit de leurs vingt ans.
....... Arrivons enfin aux cortèges.

Cochin et la Maternité

....... En tete, les bannières, déjà décrites, des deux hopitaux [fig3 et fig4]. A la suite, le char du "Mal de mer". Dans un magnifique bateau, construit sur les chantiers du Midi par Barou, deux malheureux, en proie au terrible mal, sont soignés par un apothicaire. Métivet est éblouîssant en amiral : aussi est il très remarqué, particulièrement par nombre de petites dames, qu'il dut certainement, à un moment donné, piloté vers Cythère. Puis voici le "Mal de Mère" et les moyens d'y remedier. Malthus et ses adeptes donnent une démonstration de leurs doctrines. Le rapide croquis [fig7] rend mal l'assemblage cacophonique des porteurs de ciseaux ou de seringues, des eunuques... ne portant plus rien , des petites femmes portant, elles à la place du ventre, coussin d'amour et tiroir de l'humanité, l'une, une salle de bar, l'autre, un bar, ect.Et l'exhibition continue, ahurissante. On voit Malthus puiser dans un bocal... Eh! quoi ? ... des cornichons ?.. Horreur ! ce sont de petits foetus, qu'il bouffe à la fourchette. J'entend derrière moi un éclat de rire et un : - " Très bien! Oh très bien!"-. Je me retourne et vois la barbe fleurie et le lorgnon phosphorescent d'Eugène Lericolais. Comment va-t-il présenter tout cela dans son canard faiseur d'anges : "La Génération conscientifique"? Mais Malthus-Saturne bouffe sans se lasser. La Mort - aux gosses-, qui tient sa faux d'une main, l'évente de l'autre. Cette suite de personnages se meut sur un char à la Holbein, où des squelettes minuscules se découpent en ivoriennes guirlandes à la Mantegna sur un fond noir semé de larmes.
....... Lugubres, cette démonstration du grand mouchage de chandelles! Ecoutez, bourgeois, ce lamentable "ranz des vaches"! Grands frissons !... Bigophones!.. Le tout en mineur exaspéré!..
....... Ah! les figures se dérident. Voici du soleil avec le quatrième char, celui de Lesbos. Beau soleil! ou plutot belles lunes ! on se ressaisit ... (aux bons endroits). Deux belles lesbiennes protégées par Sapho se ... pament sous les yeux de Silène ! c'est Isabey. Impossible d'entrer mieux dans le role; voila bien le masque du père nourricier de Bacchus, les bras superbes, la splendide panse, et surtout, l'estomac de l'emploi.... [fig7b].
....... Assurément, Lesbos, c'est encore du malthusianisme; mais, foutre ! (non : sans foutre ! ) autrement plus décoratif dans son barbotis que le barbotage dans l'équestre cuvette. Et puis, nous savons tous que, pour une honeste dame, ces .... délectations ne représenterons jamais qu'un apéritif. Nos belles lesbiennes le prouvèrent : quand elles redescendirent de Lesbos, elles s'empressèrent de revenir à notre Gaule. Enfin ! voilà une moralités de toutes ces moralités.
.......
"La France en deuil" ferma le défilé, se lamentant sur la diminution des naissances depuis le règne de Louis le Quinzième. Et allez donc ! ... Voyez [fig8] "L'Amour sous Louis XV". Il porte beau, c'est rutilant et ferme. Heureuse époque, où le monarque payait de sa royale personne et donnait le bon exemple ! aussi fut il nommé le Bien-Aimé. La France en deuil est représentée par une belle fille dont toutes les provinces sont superbes : de beaux monts, de belles collines, et splendidement boisées. Ah! comme ils seraient difficiles à dénombrer, ceux qui découvrirent subitement .... une ame de touriste!
....... Adieu! ô beau pays de France! je suis forcé de te quitter j'en perds la tete et je vais... à Bicètre.

Bicètre

....... Ici la loge porte au fronton "Le Cirque Cul-Air-Bart". Allons ! allons! circulez, les petites dames ! Quand on veut vous remplacer, voyez où on en arrive. Contemplez la toile de fond, voyez ce tigre occupé à de préalables travaux de calligraphie sur un satyre qui en est tout réjoui. Ailleurs, un singe travaille libidineusement un éléphant; gare à la salpingite! Etc, etc.
....... Le char de Bicètre, c'est sa fameuse Roulotte [fig9] qui lui sert à rendre visite aux collègues. Le passage à la barrière met habituellement les gabelous dans l'ahurissement.
....... Au programme, nous trouvons pour Bicètre et sont cortèges :

Les Barthistes Forains

....... Fidèle au principe "Bis etre ou ne pas etre", la salle de garde émigre devant la funeste circulaire. Puisque Bart-au-lit ne te veut pas, viens à nous, péribarthéticienne ! La roulotte-boxon est ouverte ! Oh ! collègues, vous y trouverez des danseuses libarthines, leurs barthies génitales et le Maurice' Bart!
On ne peut pas barther toujours,
Il faut jouir de ses roupettes.
Aux armes ! Citoyens. Dressez vos barthaillons !
....... Assurément les glandes de Barth-o-lin de toutes les très belles filles de Bicètre ont du aimablement fonctionner, ce , souhaitons le, sans appréhension d'aucune cruelle barth-o-linite.

Claude-Bernard

....... O Aphrodite ! La loge et le cortège, c'est : "Rendez nous le culte d'Aphrodite".
....... Les Asclépiades protestent contre la circulaire et rendent un hommage public à Aphrodite. Leur cortège, portant les attributs de la déesse, s'avance vers son temple pour y déposer ses offrandes.
....... Très distinguées, cette belle reconstitution grecque. On y voit Méaux-Saint-Mar et sa petite fille; et puis de vieux Fossiles, parmi lesquels le grand Pellot, dont la présence fait la joie de ses nombreux amis.

page 7

Beaujon

....... Gloire à Cochon ! c'est grace à ce cytoyen, phobie des proprios, qu'il y avait de bien jolies femmes à Beaujon. On y montra aussi de bien beaux bijoux. Voici pour le cortège de cet hopital :

Le cytoyen Cochon ramène les femmes en salle de garde

....... 1. Bannière de l'hopital Beaujon "Le barthisme, voilà l'ennemi!" Bartelenmi a chassé les femmes; il tente d'imposer aux internes ses vices : la Masturbation et la Pédébartie!
....... 2. Une salle de garde sous le Barthisme. Spectacle navrant : Un malheureux Interne tout seul à sa table, dine tristement à l'ombre d'un buste d'Hippocrate et sous l'oeil d'un sévère surveillant de l'A.P., incarné par Françon [Fig10].
....... 3. Le citoyen Cochon contre le barthisme. Cochon et le raffut de Saint-Polycarpe ramènent les femmes au son de la cloche de bois.
....... 4. Le Barthisme est mort, vive Cochon! Bartelenmi est jeté en pature à M. Vautour. La sainte gaité est revenue en salle de garde [fig11].
....... Hommage et compliments pour leur oeuvre aux bons camarades Pollet, Loewy et Bontemps. [Album de l'Internat]

Enfants-Malades

....... Une loge seulement, mais très réussie [fig12]. Elle est entièrement de Jean Parizelle, le peintre qui exécuta, l'an dernier, le fumerie d'opium turilante de Boucicaut. Internes et artistes, tous connaissent ce charmant camarade. A notre première demande de renseignements sur son oeuvre, il s'est empressé d'envoyer beaux croquis et commentaire.
....... Nom de la loge : "Les atrocités balkaniques". Elle représente une partie de mosquée en faïence verte ornementée; une frise de carreaux de faïence et un pan de mur lézardé, crevassé par les projectiles : un culot d'obus y est encore encastré. A gauche, pend mélancoliquement un cadavre dont la futanelle, retroussée sans pudeur, découvre un ventre flasque, verdi, au sexe arraché, dont le sang macule les jambes poilues.
.......
En haut, une lanterne et un corbeau aux ailes éployées, portant des éclaboussures de sang.
....... Sur la toile du fon, au-dessus, une ville d'Orient aux minarets écroulés et en feu. A droite et à gauche, deux drapeaux aux glorieuses meurtrisures, qui ont certainement vu le feu (de coke...). L'étendard vert du Prophète et le drapeau rouge (andrinople, naturellement) de la Turquie encadrent une tete dégouttante de sang, fichée sur une pique. Par une ouverture, on aperçoit deux cadavres : une femme "bien en chair", qui, certainement, a subi les ultimes outrages : une baïonnette est fichée dans le sexe, et , dans la bouche, un organe male, arraché, saigne encore. Le fournisseur de cette ... pièce détachée git, auprès d'elle, pendu par les jambes. Et devant cette scène de carnage, le rictus sardonique d'Heuyer, le Bulgare et de Tartois, le Turc au calot.
....... Le sage économe Perrin avait su combiner avec art le diner qui précéda le Bal et qui fut réhaussé, le fortuné! par le sourire de jolie femmes.
.......
"Les Enfants-Malades" nous montrèrent des Turcs, des Balkaniques de tous poils, un costume bulgare très authentique, un Romain de la décadence qui, ô mystère! se métamorphosa en ours, et un inénarrable Albanais qui, armé d'un fusil à treize sous et d'une petite trompette, promena jusqu'à cinq heure du matin, sa saoulographie, cramponnante à travers le Bal (Dernière heure. - Le jour venu, ledit Albanais se trouvait chez un crémier du boulevard Pasteur, un corbeau déplumé à la main. Qu'y faisait il ? Nous enquéterons....)

Hotel Dieu

....... Cet hopital organisait autrefois les plus beaux cortèges. Il s'est borné cette fois à présenter une modeste loge : "Les Eunuques de l'A.P.", oeuvre de MM. Rodo, Geusel et Noël. Pour inconographier ce titre, figure au fronton de la loge une Dame A.P : ce qui ne laisse pas de doute sur son identité, c'est un tablier d'infirmière marqué à ces initiales. La bonne Dame, trés administrativement coupe, armé d'énormes ciseaux, le non moins énorme... organe joyeux d'un Interne. Il faut toujours accuser, cela va de soi, le jaloux et méchant Barth...olo. N'est ce pas lui qui fait couper la ... bonne volonté des "Eunuques" de l'Hotel Dieu, les empéchants de faire effort pour la mise en train de cortèges semblables à ceux d'autrefois ? Où les anciennes gloires et les premiers prix remportés alors par l'Hotel Dieu, au temps où les envieux murmuraient : -"Parbleu ! cet hopital a deux mille quatre cents bonnes raisons pour faire de la magnificence"? Mais voilà : ce doit etre la faute à Ba....!

Enfants -Assisté et Debrousse

....... Une loge très en couleur : "Le rétablissement du Tour". Non le mauvais, celui de Ba.., mais le bon, la poubelle (?) aux gosses, ici représentée par une pissotière!.. Hé l'on fait en effet bien des choses dans ces édicules, mais des enfants ? ... En somme, bonne décoration, décorative, et assez inattendue.

Lariboisière

....... Prison Laribo ! Oeuvre très forte de Richard, Pinguet et Mendjinski [fig13]. Nous y voyons figurer une doublure réussie de ce B. de N. de D. de Ba..! C'est cette vieille chauve-souris de Pasfort. Il est représenté en garde-chiourme. Il vient de faire décapiter tous les Internes de Lariboisière. Les tetes sont pendues, sanglantes; deux femmes éplorées, suppliantes et ... parfaitement" à poil", venues sans doute pour distraire l'agonie de quelques malheureux encore vivants, sont laissées inflexiblement à la porte par René. Cette loge eut le premier prix, prix mérité. Les tetes sont parfaites de ressemblance, la toile du fond était peinte avec toute la maestria du meilleur décorateur de théatre. La Fig 14 représente la dégustation du prix.
....... Toutes les qualités d'organisation déployées par cet hopital font le plus grand honneur au merveilleux économe et très aimable camarade Miègeville.

Necker

....... "Une première Classe". Voilà un titre des plus justifiés; c'est bien là une énorme blague et de toute première classe. Si le très mysogine Ba.. mourut l'an dernier dans une triste maison de santé, cette année, au moins, il meurt dans une maison joyeuse, où, toutefois, on ne boit guère à sa santé. Pas plus que dans aucune autre réunion des Internes, il faut l'ajouter. A chacun des repas qui précédèrent le diner du Bal, au cours de celui-ci, maintenant encore, il n'est pas de discussion, d'explication, de toast, qui n'ait été ou ne soit ponctué par l'exclamation : "et pour Ba..?" On entend monter une vague de fond, qui doit venir de toutes les braguettes en grève; elle se résoud en un formidable "Merde!". Necker centralisé ces réprobations montées de partout; celui qui en est l'objet fut mis en bière et sous un sombre catafalque, qui au moment ou défila le cortège, forma le motif principal d'une procession à la fois lugubre et joyeuse. Sur la loge de Necker, on voyait l'éternel Ba.. représenté en moutard et se livrant sur son sexe à un véhément massage : dessous, on lisait le mot : -"déjà!". Et Ba.. se retrouvait partout, à gauche en squelette avec la croix sur les cotes [fig 17], à droite en vif, affreux, livide, mais cependant, déclarait on, très embelli. La Fig 19 représente le sexe de B..., copié d'après nature.
....... Pendant que circulait son convoi, [fig 16], on distribua dans la salle la lettre de faire-part ci-dessous, largement bordée de noir [Fig15] :

La pitiè

....... Cet hopital offrit "Le Salon des Médecins". C'est l'exposition du violon d'Ingres... Nous voyons Esculape musicien, ou peintre, gentiment et spirituellement blagué. La loge est l'oeuvre de Denicker; elle est charmante à tous égards. Assurément, le chef d'orcheste Richelot a dû bien s'amuser. Le très aimable économe, Maxime Leroy, et ses bons collègues, Gauthier, Rougier, Mondor, Escudier, Moser, Lanos, etc., sont eux-memes des musiciens délicieux, et les échos de leur beau choral courent les salles de garde, y réveillant la joie par leur puissance et leur vigueur. Honneur à ces braves qui sont encore dans la bonne tradition de la Chanson !

Saint - Louis

....... La loge reproduisait "Les Emmerdements de la Vie". Ils furent quatre pour ch... cette loge; l'un d'eux s'enfuit, S... Fut-il trop délicat? Les trois autres attaquèrent franchement la matière : ce fut M d'Alix, M. Fortuné (Oh! combien doit-il l'etre après ce travail!) et Mlle Laurencin. Charmante artiste, que diront vos admirateurs du Cercle des M. de la rue P.?.. Applaudiront-ils à cette nouvelle victoire du cu...bisme? Depuis l'année 1910, où nous admirames fort votre exposition aux Indépendants et votre grand courage, vous étes en progrés. Cependant tout cela n'est pas du Cubism...uth, tant s'en faut! personne n'est constipé dans cette loge.
....... En haut de la loge, une frise portant le nom de l'hopital, une suite de gros fessiers (la demi douzaine), chacun donnant le jour à un magnifique colombin formant une lettre; le tout écrit "St Louis". Sur la toile de fond est peint un grand gaillard vu de dos : lui aussi fournit son offrande, et, en attendant qu'il lui devienne plus utile, il lit un grand journal, un quotidien évidement; on en peut voir le titre : "La Merde". Assurément, chacun a dû y trouver une allusion au journal qui n'est pas de son opinion. Sur le devant de la loge, des latrines, où des personnages paient où viennent de payer la lourde échéance de leur digestion.
....... Et voici pour le cortège de cet hopital :

Les emmerdements de vi (e ou s)

....... 1. Lutte des Gaules contre les fleurs blanches.
....... 2. Pour éviter la flueur blanche, la Gaule cherche un unique abri : c'est le collage. Héla! l'agglutination et l'adaptation deviennent si parfaites que la séparation n'est plus possible.
....... 3. Tout a une fin : la Gaule retombe, impuissante, molle et flasque, et le chat comme soeur Anne, ne voit plus rien venir!
....... 4. Le roi des Emmerdeurs prèche l'abstinence à le jeunesse turbulente. Sans succès, car l'Amour reste victorieux.
....... Bien entendu, le susdit roi est toujours le dénommé Ba...

Tenon

....... Nous sommes appelés ici à contempler "La loge vaginale". Voici le plus grand... chose qu'oncques vimes de notre garce de vie. Et cependant... On entre tout entier là où, adulte on ne pénétre que caudalement. J'y vois l'ami Dupradeau, magistral foetus couvert de soie et d'hermine, qui siège en ce peu banal tribunal. N'oublions pas un clitoris d'une turgescence libidineuse, et qui rutile splendidement grace à une ampoule électrique du plus beau rubis. Somme toute, cette loge, des plus originales, fait grand honneur à M. Bernard; il est arrivé à y mettre en réalisation un projet souvent envisagé comme sujet de loge, et auquel, jusqu'ici, on avait renoncé, reculant devant les difficultés de la mise à exécution.

Hopital Trousseau

....... Voici, alphabétiquement, la dernière loge, mais c'est une des premières au point de vue de l'humour et de l'exécution. Elle est l'oeuvre de deux bons humoristes pleins de talent, Cheval et Lortac. La Fig. 20 en donne bien la composition, mais il y manque un de ses charmes principaux, la couleur. Dans cette loge charmante, se trouvaient de bien gracieuses dames, Mesdames Cheval et Lortac, qui furent l'enchantement du diner du Bal en cet hopital privilégié. Tout y fut, du reste, gracieux et charmant, grace à l'aimable organisation de l'économe Colleville, aidé des camarades Cuthala et Plaisant.


....... Les défilés sont terminés, les chars ont été poussés en hate dans un coin, on se masse devant la loge du jury, où se proclament les prix : Prix de cortèges, prix des loges, prix de beauté... Des jeunes femmes nues montent sur l'estrade. Les unes se cambrent, fières de leur corps, les autres ont un frisson pudique et le geste instinctif qui cherche le voile, certaines demeurent de grace indifférente, avec de la lassitude dans les yeux. On les acclame et on les admire [Fig21], une loudeur commence à envahir la salle. Les jeunes ont l'air plus lascifs, les Fossiles prennent un sourire condescendant et amusé...
....... C'est à ce moment que l'orchestre exécute un brillant pot-pourri composé de tous les vieux airs du Quartier latin, ou plus spécialement des Salles de garde. Depuis quatre ans, on les jouait plus; je remercie chaleureusement le comité du Bal d'avoir bien voulu prendre en considération ma réclamation. L'effet est d'ailleurs magique. Toute la salle accompagne l'orchestre, chantant avec un brio magistral, d'abord la classique "Chanson de Lourcine", qui est à l'Internat ce qu'est aux Quat'z'arts le fameux "Casque du Pompier", puis "Les Orfèvres", et la "Chanson de l'Hotel Dieu, n.. de D..!" et "Le Pauvre Pierre", et tant d'autres. Il est évident qu'on doit cet ensemble, cette conservation, ou plutot cette rénovation de la bonne vieille tradition des Chansons du Quartier à la diffusion de l'"Anthologie" des Chansons de Salles de garde. [1]
....... Appuyé sur la balustrade des galeries supérieures, on a tout le bal à ses pieds. Les cuivres ont éclaté en tapage, le bruit monte, puissant. Mais quel régal et quelle joie pour les yeux ! [fig24].
....... Vu ainsi d'en haut, j'oserai meme dire "de haut", le spectacle est éblouissant. Toutes les notes fausses ou mesquines sont perdues dans l'ouragan des couleurs tournoyantes. Qu'on se figure un immense champ de fleurs de toutes les essences et de tous les tons, et, sur son étendue, des coups de vent fous, passant en rafales multiples et désordonnées.
....... Toutes les gammes de nuances, toutes les valeurs, virent, s'entrelaçent, se mèlent, se confondent. Deci, delà, quelques notes aigues paraissent et disparaissent, éclair d'une armure ou d'un diadème. Les casaques de mousquetaires piquent des rouges vifs de coquelicots. Les blancs de lingerie sont marguerites ondoyantes. On voit des jaunes colza et toute la dégringolade des tons soyeux des pavots. Cet ensemble a comme "passage" de nuances et de valeurs les magnifiques chairs de femmes, toutes rosées de plaisirs bachiques et de volupté. Et toujours du nouveau et du renouveau dans la magie de l'effet, soit que l'orchestre assemble ou désassemble les groupes, soit qu'une subite bourrasque de curiosités précipite brusquement toute cette couleur animée vers quelque point de la salle. Et, si vous vous efforcez de saisir la cause de ces remous violents, de ces rafales subites, qui inclinent d'un semblable coté le champ de fleurs vivantes, c'est, ici, une belle fille que l'on houspille, pour lui faire quitter quelque dernier voile : des cris multiples de : " A poil! A poil'" se répètent et se mutiplient pour l'inciter à se mettre dans l'uniforme de rigueur... C'est là, une loge, au fond de laquelle un couple s'occupe de fécondation; en dépit du tapage, il oeuvre avec persévérance, plus de persévérance que de succès... Bacchus a provoqué Maitre Cupidon; mais quand celui-ci s'est pamé dans les vignes, il deviend un maladroit archer d'amour; c'est incertain que son ... arc se bande! Ailleurs encore où se précipite la tourmente, où tous accourent et s'entassent comme grattures multicolores autour d'une palette, au centre, ce sont deux gosselines maigrichonnes, qui renouvellent les délices de Lesbos; la danse, la chaleur, la musique, un peu d'ivresse aussi, ont fait tourner, sous les cheveux défaits, les petites cervelles légères. Assurément, ni Laïs, ni Sapho, mais peut-etre Myrtho et Glycère. Dansez, aimez, menus trottins d'imprécise beauté et de pauvre grace; vous avez quand meme le charme doux et pervers des parfums trop subtils et des musiques d'emprise langoureuse. Aimez, dansez; qui sait ce que vous deviendrez demain?..
....... Toute cette orgie romaine en tant que licence, mais bien vénitienne comme beauté, est noyée dans une poussière d'or et d'ambre. Il y ondoie les belles brunes aux commissures chaudes et aux fourrures sombres, les jolies blondes aux ventres blancs, aux seins nacrés qui ressemblent à de prestigieuses et énormes perles; les rousses resplendissantes, laiteuses de chair et ardentes de toisons... Toutes ces formes harmonieuses, avec leurs nudités magnifiques, complètent la haute note de vibrations dans le coloris général. On est grisé par tant de visions à transformations rapides, et on commence à respirer avec trop de volupté l'atmosphère qui s'est imprégnée du fort relent lascifs des ferments humains.

....... Ici se terminent des descriptions beaucoup trop brèves assurément. La salle Bullier est très grande, et il était difficile, sinon impossible, de la parcourir toute, tant la foule était dense. Ce n'en est pas moins la salle idéal et classique. Chacun des essais d'autres locaux fut peu heureux. Du reste, le directeur Moreau n'oublie pas qu'il a fait sa médecine et se prète toujours avec sympathie aux désidérata des étudiants présents .... et futurs.
....... Nous avons écrit, pour demander renseignements et documents, à chaque économe des salles de garde représentées au bal. Je m'excuse, auprès de ceux qui n'ont pas répondu, de n'avoir pu m'étendre davantage quant à leur part prise à la fete. Et je remercie vivement Leroy (Pitié), Miègeville (Laribo) et Colleville (Trousseau), qui eurent la grace de me répondre. De meme, je ne veux pas quitter cet article sans exprimer chaleureusement ma reconnaissance aux sympathiques Internes de Cochin-Ricord et la Maternité, MM. Henri Vignes, Percepied, Ecalle, Vallery-Radot, Eudel, Lesage, Morancé, etc. Je n'oublie pas le bon Fossile Métivet, qui conduisit le navire de Cochin à la gloire. Mon souvenir s'en ira longtemps aux exquises soirées passées à Cochin et à la Maternité, soirées si remplies de franche gaité et de bonne camaraderie, et où les Internes ont su charmer leurs collaborateurs d'un jour, les artistes.

TAUPIN..

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fig 24 - Vue du bal de l'Internat 1913

....... Cette reproduction photo-typographique ne donne qu'une faible idée de la splendide esquisse en couleurs que fit ad naturam le maitre Charles Toché. L'artiste exécute en ce moment, d'après son tableau, une eau-forte en couleurs (grandeur de la plaque de cuivre 42X57). Une souscription est ouverte pour la vente des exemplaires du tirage de cette eau-forte; ce tirage sera fort limité. Le maitre Toché a fixé un prix de concession pour les Internes, ses grands amis. Les premières épreuves, numérotées et signées par l'auteur, seront données aux internes souscripteurs pour le prix de trente francs. La souscription sera close le 15 janvier 1914. A partir de cette date, l'exemplaire sera vendu cent francs.
....... On souscrit chez M. Henry-André, artiste-peintre, 3 rue du faubourg Saint-Jacques, Paris. Le paiement ne sera effectué que contre remise de l'eau-forte. Tous frais d'envoi seront comptés en plus.


[1] Anthologie hospitalière et latinesque. - Recueil de chansons de salle de garde, anciennes et nouvelles, entrelardées de chansons du Quartier latin, fables, sonnets, charades, élucubrations diverses, etc., réunies par Courtepaille. Paris, chez Bichat-Porte-A-Droite - 2 volumes de 460 pages chacun. - Prix des deux volumes : sur papier vergé, 65 francs; sur Hollande (numérotés) : 95 francs.

Voire :
http://www.chansons-paillardes.net

 

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Henry-André (Henry Schultz ) 1857-1932.
dessinateur et graveurs d'ex-libris.Fondateurs de la Sté des Collectionneurs d'Ex-Libris.
Il a réalisé également de nombreux dessins publicitaires.

 

 

Le bal de l'Internat 1913 par Taupin
Le Rictus, journal humoristique mensuel
Ad usum medicorum