1895 Proposition de peine disciplinaire contre un interne en médecine de l'hôpital Lariboisière |
Conseil de Surveillance du 21 février 1895, 1L30, pp. 453-454
..."[...] M. le Directeur de l'hôpital Lariboisière a signalé à l'Administration, à plusieurs reprises, l'un des internes en médecine attachés à cet hôpital, qui, malgré les observations qui lui ont été faites, a amené fréquemment, dans la chambre qui lui est affectée, une femme qui y a passé la nuit, chaque fois qu'elle est venue à cet hôpital. [...] ...Cet interne s'était déjà en 1891, à l'hôpital de la Charité, rendu coupable de la même infraction au règlement et s'était vu infliger une peine disciplinaire, une retenue de traitement de 15 jours. Cependant, l'Administration, en raison des bonnes notes de cet élève et des regrets qu'il a exprimés, étant donné, d'autre part, qu'il termine actuellement sa quatrième année d'internat, propose d'user d'indulgence envers lui et pense qu'une admonestation sévère de M. le Président agira plus efficacement qu'une peine disciplinaire. ...La commission a entendu l'interne et M. le Président lui a fait les reproches mérités pour sa conduite ; l'élève a prétendu que dans tous les hôpitaux l'entrée des femmes était tolérée. ...En présence de l'attitude de l'interne [...], la commission, dans l'intérêt des internes et de leur dignité, propose d'infliger à l'élève incriminé une retenue de traitement d'un mois. [...]" |